Création collective, théâtrale et dansée librement inspirée de La Tempête de W. Shakespeare sous la direction de Mathilde Dinard et Richard Grolleau Chorégraphie : Mathilde Dinard
Avec : Patricia Beuguel-Poupon, Catherine Bijon, Nicole Bottet, Marie-José Bourillot, Bénédicte Boivin, Pierre Coilier, Kady Keita, Dominique Kernec, Michèle Labarrère, Yannick Le Duigou, Marivonne Le Goff, Marie Hélène Le Houarno, Sylvie Lété, Michelle Martin, Catherine Molteni, Muriel Sidibé, Marido Stefanetto, Muriel Thyreau
En partant de la trame de "La tempête" de W. Shakespeare, dans les premières improvisations, chacun était invité à dire ce que cette histoire pouvait lui évoquer et ce qu’il pensait des situations et des personnages qu’il découvrait. Essayer d’être au plus proche du récit de Shakespeare, c’était comme une mise en corps de l’histoire au travers du jeu, une façon collective de s’interroger sur le sens du récit et de reconstituer l’histoire grâce aux apports parcellaires de chacun. C’est également une manière de créer un esprit collectif et de convoquer l’intelligence qui peut en émaner.
La danse a été importante dans cette étape car elle venait aussi travailler sur le collectif et offrait la possibilité d’aborder le récit par le biais du corps et du langage non verbal. Ce travail nous a permis d’affirmer la dimension chorale recherchée dans la forme élaborée.
Et dans cette forme, le protagoniste principal est le chœur des acteurs-participants de l’atelier. Dans le processus de travail, l’accent n’est pas mis sur qui va jouer tel ou tel rôle puisque l’action principale du récit est la narration collective. Et c’est dans cette narration partagée avec le public que se trouve un des principaux axes de notre dramaturgie ; le public ne vient pas voir une version de La tempête mais un récit à plusieurs voix.
Pour ce travail de chœur, il s’agit d’explorer la trame du récit à partir des différents points de vue des participants. Tenter de dégager des lignes de force, qui vont faire avancer l’histoire.
Le fait de travailler sur cette pièce de Shakespeare propose aussi l’accès à un patrimoine culturel commun que chacun est libre de s’approprier et de restituer à sa façon. Dans le même temps, la proposition est de faire œuvre commune.
La pièce de Shakespeare part du chaos, du désordre pour aller vers l’harmonie, l’émancipation et le renouveau d’un ordre. Ce chemin proposé me semblait intéressant à explorer et à questionner, quitte à s’en éloigner…
Richard Grolleau
Photos © Bob Nicol
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